Les Chroniques de Candy

People in Fashion II

Me voici, encore une fois à mon ordinateur, à faire une explication de texte et une analyse critique de mon article précédent et des commentaires que j’ai faits. J’ai l’impression d’avoir déjà dit les choses que je vais dire ici une centaine de fois, mais qu’importe, la compréhension de mes textes est primordiale, et je me répèterai autant de fois qu’il le faut!

La Publicité : 

 

Ayant travaillé pour des journaux ici et ailleurs, et étant contributeur régulier pour une publication locale, je suis au courant du fonctionnement des ventes et des recettes. Je sais aussi à quel point il est difficile de convaincre les gens pour prendre un quart de page de pub. Ne parlons même pas d’une page. Mais, vu le nombre de magasins, de salons, de spas et autres instituts de beauté qui prolifèrent dans notre pays.  Je suis d’accord que l’économie va mal et tout le reste, mais trouver une institution pour remplir une page de pub, ce n’est pas la mer à boire non plus. Certains journaux en sont submergés. Donc je maintiens qu’avec un peu de recherche et d’efforts, il aurait été possible d’avoir une pub décente à la place d’une marque de lait. Ou des peufs. Dire qu’on veut faire que le monde de la mode décolle, qu’on veut se démarquer et tout mais faire ce genre de faux pas, c’est paradoxal. Entre vous et moi, si un magazine comme LUV a de la pub, tout le monde peut en avoir.

Un Editorial-Plaidoyer : 

 

J’en profite pour faire l’enchainement sur autre chose qui m’est resté en travers de la rétine : l’éditorial. “Achetez leurs produits et offrez leur des contrats.” Je l’ai interprété dans tous les sens possible et imaginables, cela ne passe toujours pas dans un édito. Vouloir les aider, je veux bien. Le magazine est consacré à eux. Mais faire une telle ‘demande’ (pour rester courtois) dans un éditorial, n’importe quel professionnel dans l’édition et la presse confirmera que cela ne passe pas. C’est à la frontière du cheap. Du mauvais côté de la frontière, en plus. Ok pour dire que l’industrie va mal ( je campe sur ma position pour dire que ça va un tout petit peu de rien du tout mal…) mais peu de designers s’en plaignent. La plupart à qui je parle est assez content de leurs affaires. Et de toute façon, je ne pense pas qu’un tel appel fera une énorme différence, vu que le grand public ne sera pas touché par l’édito.

 

Entracte : 

 

Parlons des faits et des chiffres, puisque selon quelques personnes, c’est important.  Mes “facts” sont : on n’a pas le temps de se remettre d’une journée shopping au nouveau Newgen qu’on entend que Jennyfer ouvre. En y allant, on voit qu’il y a la nouvelle collection de Mango et que les gens font la queue devant, comme moi devant H&M pour la collection Lanvin. Les ‘Facts’ parlent d’eux même, mais visiblement pas le même langage pour tout le monde. C’est que l’économie ne va pas mal pour toutes les marques. ( et donc, démarcher de la pub est possible!. CQFD )

 

Le Magazine et ses gens :

De plus, faire un magazine sur les gens que tout le monde connaît, je me demande où est l‘intérêt. Je fais une parenthèse pour dire que non, ce n’est pas uniquement les gens de la mode qui connaissent les visages de ceux qui figurent dans ce magazine, car ils apparaissent souvent dans les journaux d’ici. Les plus connus sont certes les plus influents, mais pour reprendre l’exemple de Steeves Ramiah, il a été le lauréat d’un award l’Oréal. Si ça ce n’est pas être influent, moi je suis mal habillé!  Faire un magazine sans prendre de risques, je veux bien, mais je questionne le pourquoi et la logique. Il est évident que ce magazine n’est pas du tout grand public, et c’est uniquement les gens de la mode qui s’y intéresseront. Tout comme moi je n’achèterai pas un magazine sur la construction, même si on clame haut et fort que c’est “meant for the public” et qu’il sera en vente à l’étranger. (Rodrigues, ça ne compte pas comme l’étranger! )Vu que le public en général ET les gens de la mode connaissent tout ce monde, pourquoi ne pas avoir remplacé les plus interviewés par du nouveau? Quatre photographes de talent. Pourquoi pas deux photographes de talent, un coiffeur et un bloggeur, lorsqu’on s’est rendu compte  que finalement on aura pas le nombre de pages voulu, malgré la grande mansuétude du Directeur.

Et dire qu’on savait déjà tout sur beaucoup des interviewés n’est pas un euphémisme. Demander des questions d’un genre différent n’est plus possible, tellement ils ont accordé tout partout. Si je devais prendre le magazine et les autres publications pour relever tout ce qui a déjà été dit, j’en ai pour la semaine. Et je ne sais pas s’ils ont été honnêtes avant, et je ne sais pas non plus s’ils l’ont été dans le magazine, donc, on en revient au point de départ. Quant à ceux qui n’ont jamais parlé d’eux avant et qui n’aiment pas le faire, je pense qu’ils n’ont pas changé d’avis pour People in Fashion, car tout artiste qui y figure a déjà parlé de lui dans les journaux ou sur les sites auparavant. Ou bien la bonté de M. Le Directeur n’a pas été assez grande pour les inclure, sûrement.

 

Fin :

Quant au fait qu’il y a trop de “focus on designers”, bien je ne peux qu’être d’accord avec Alexandra. Ils sont importants, et méritent la place qui leur a été allouée. Je réitère, j’aurais mieux aimé avoir Alexandra Doigts de Fées, car elle commence tout juste et qu’elle mérite d’être reconnue au lieu de voir d’autres qui sont déjà établis. Là où je suis moins d’accord, c’est lorsqu’elle affirme que sans designers, il n’y a pas de “fashion photographs” et tout le reste. Lorsque Bobbi Brown ou M.A.C font des “Portrait Shots”, ils n’ont pas besoin de designers. Et c’est considéré comme l’industrie de la mode, sauf erreur grossière de ma part !

Voilà mes explications et mes points de vue. C’est strictement personnel, et je vous laisse la liberté de ne pas être d’accord, et croyez moi, ceci devient un luxe ici...



01/10/2013
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